
Organisation
Le collège
Outre son président, le collège de la Haute Autorité est composé de deux membres élus par le Conseil d’État, deux membres élus par la Cour de cassation, deux membres élus par la Cour des comptes (chaque juridiction élisant un homme et une femme), deux membres nommés par le président de l’Assemblée nationale, deux membres nommés par le président du Sénat (chaque commission élisant un homme et une femme, après approbation par trois cinquièmes des membres des commissions des lois de l’assemblée concernée), et de deux membres nommés par le Gouvernement (un homme et une femme).
Les services de la Haute Autorité
_ Le secrétariat général assiste le président de la Haute Autorité et assure la direction administrative et financière de l’institution, la coordination des services et la préparation des travaux du collège de la Haute Autorité.
_ La direction administrative, financière et des ressources humaines est en charge de la gestion de l’administration, des personnels et des moyens de la Haute Autorité. Elle propose et met en œuvre la politique budgétaire, comptable et immobilière de l’établissement et la politique de gestion des ressources humaines.
_ La direction juridique et déontologie exerce la mission d’expertise et de conseil juridique dans les champs de compétence de la Haute Autorité, dont elle assure le suivi des contentieux. Elle est chargée de l’instruction des demandes d’avis sur les questions d’ordre déontologique et des décisions relatives à la mobilité professionnelle d’agents et responsables publics, ainsi que des recommandations de portée générale sur ces matières. Elle s’assure du respect des décisions prises dans ce cadre et en particulier du suivi des réserves.
_ La direction des partenariats et de la communication est chargée des relations européennes et internationales, des publications transversales de la Haute Autorité, de l’animation des réseaux de ses correspondants et de la communication. Elle est chargée de promouvoir l’image, l’action et l’identité de la Haute autorité, notamment par une stratégie globale de communication. Elle appuie le secrétariat général dans les relations institutionnelles de la Haute Autorité.
_ La direction du contrôle des responsables publics réalise le suivi des obligations déclaratives des responsables publics et le contrôle de leurs déclarations de situation patrimoniale et d’intérêts. Elle définit et met en œuvre les procédures de réception, d’enregistrement, d’anonymisation et de publication des éléments déclarés. Elle a pour mission le contrôle de l’exhaustivité, l’exactitude et la sincérité des déclarations et la détection des conflits d’intérêts ainsi que la détermination et la mise en œuvre des mesures permettant de les prévenir ou de les faire cesser. Elle est chargée d’examiner les variations de situation patrimoniale des responsables publics et de piloter la vérification de la situation fiscale des membres du Gouvernement.
_ La direction du contrôle des représentants d’intérêts et de l’influence étrangère réalise le suivi des obligations déclaratives des représentants d’intérêts et le contrôle de leurs déclarations, et elle est en charge de la tenue des répertoires relatifs à l’influence étrangère.
Elle s’assure notamment de l’inscription sur les répertoires numériques des représentants d’intérêts et des personnes physiques ou morales exerçant leur influence au nom d’un mandant étranger, de l’exactitude et de la complétude des informations déclarées ainsi que du respect par les intéressés de leurs obligations déontologiques.
_ La direction des systèmes d’information assure la conception, la réalisation et le maintien du système d’information et de la téléphonie de la Haute Autorité. Elle conduit la politique de sécurité informatique et veille au déploiement de moyens sécurisés. Elle est chargée de la gestion du réseau informatique, du parc informatique, de la bureautique et des télécommunications.
_ La cellule veille et recherches est chargée d’identifier et analyser des informations disponibles en sources ouvertes. Elle conçoit les orientations et les procédures de la Haute Autorité en matière de renseignement et veille à la fiabilité des sources et informations recueillies.
Le budget et les ressources humaines
Le budget de la Haute Autorité est fixé chaque année par la loi de finances.
Pour 2024, la Haute Autorité a disposé d’un budget de 9,8 millions d’euros en crédits de paiements (CP), dont 6,5 millions d’euros affectés aux dépenses de personnels et 3,3 millions d’euros aux dépenses de fonctionnement et d’investissement.
La loi de finances détermine également chaque année le plafond d’emplois de la Haute Autorité, c’est-à-dire le nombre maximum d’emplois équivalents temps plein travaillé (ETPT) rémunérés.
En 2024, l’effectif de la HA a atteint 75 équivalent temps plein (ETP), en progression de + 4 ETP par rapport à 2023.
Marchés publics
La Haute Autorité respecte la règlementation relative aux marchés publics et rend publics ses appels d’offres sur la Plateforme des achats de l’État.
Référente déontologue
Madame Martine Provost-Lopin, membre du collège de la Haute Autorité, a été désignée le 30 janvier 2024 référente déontologue de la Haute Autorité par le Président Didier Migaud.
À ce titre, Madame Provost-Lopin est chargée notamment de fournir aux agents de la Haute Autorité tout conseil utile au respect de leurs obligations et principes déontologiques et de recueillir tout témoignage d’agents relatifs à des faits susceptibles d’être qualifiés de conflit d’intérêts dont ils auraient eu connaissance dans l’exercice de leurs fonctions.
Aussi, tout agent qui aurait un doute quant à une situation de potentiel conflit d’intérêts peut saisir le référent déontologue afin d’obtenir des préconisations.
Alerte
En application de la loi « Sapin 2 », la Haute Autorité est dotée d’une procédure de recueillement des signalements émis par les agents de l’Autorité ou par des collaborateurs extérieurs qui peuvent ainsi signaler, de manière désintéressée et de bonne foi, des faits dont ils auraient eu personnellement connaissance et dont ils estimeraient qu’ils constituent une infraction à une norme en vigueur, par exemple une violation du règlement intérieur de l’Autorité, un crime ou un délit, etc.
Madame Martine Provost-Lopin, membre du collège de la Haute Autorité, a été désignée référente susceptible de recevoir les alertes.
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