La coopération avec la société civile
Les associations agréées
Les associations anti-corruption contribuent à faire progresser la probité publique. Dans ce cadre, les lois du 11 octobre 2013 relatives à la transparence de la vie publique ont prévu qu’elles puissent saisir la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique lorsqu’elles ont connaissance d’une situation ou de faits susceptibles de constituer un manquement aux différentes obligations prévues par la loi. Il peut s’agir de cas d’atteinte à la probité, de situation de conflit d’intérêts, de non-respect des obligations de déclarations ou des règles de « pantouflage ».
Deux associations sont actuellement agréées. Elles ont la possibilité de saisir la Haute Autorité pour que celle-ci se prononce sur des situations de conflit d’intérêts, de non-respect des obligations de déclarations ou des règles de « pantouflage » qu’elles portent à sa connaissance.
La procédure d’agrément, ainsi que les critères en vertu desquels un agrément peut être délivré, sont fixés par les articles 26 et 27 du règlement intérieur de la Haute Autorité.
L’association doit avoir un objet d’intérêt général, un fonctionnement démocratique et respecter des règles de transparence financière. En outre, elle doit avoir au moins cinq années d’existence et mener des actions concrètes et publiques contre la corruption et les atteintes à la probité publique : réalisation et diffusion de publications, organisation de manifestations publiques, tenue de réunions d’information, etc.
Pour solliciter l’agrément, l’association adresse une demande écrite au président de la Haute Autorité, accompagnée des pièces justifiant qu’elle remplit les conditions requises pour être agréée. Le collège de la Haute Autorité entend le président de l’association – ou son représentant – puis décide de l’octroi de l’agrément.
Cet agrément est délivré pour une durée de trois ans renouvelable. Il peut être suspendu ou retiré sur décision de la Haute Autorité dès lors que ses conditions d’attribution cessent d’être remplies.
Le prix de recherche de la Haute Autorité
Désireuse d’encourager la recherche et de promouvoir la production et l’échange de savoirs sur des sujets majeurs pour la vie de nos institutions, la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique a créé un Prix de recherche, organisé tous les deux ans et qui a été attribué pour la première fois en 2017.
L’objectif est de récompenser une publication scientifique apportant une meilleure compréhension, un enrichissement de l’approche théorique ou un développement de propositions innovantes et opérationnelles en matière de transparence, d’éthique publique, de déontologie, ou de lutte contre la corruption. La publication concernée doit être rédigée en langue française et relever du droit ou des sciences humaines et sociales, notamment l’histoire, la sociologie ou la science politique.
Les publications visées par le prix de la Haute Autorité prennent la forme de :
- thèses, ayant donné lieu ou non à publication ;
- ouvrages, articles ou revues scientifiques, y compris la publication d’un numéro spécial ou d’un chapitre dans un ouvrage collectif consacré à l’un des thèmes précités.
Le prix s’accompagne d’une dotation de 3 000 euros.
- Partager l'article
- Partager sur Facebook
- Partager sur X (ex-Twitter)
- Partager sur Linkedin
- Copier le lien