Réception d’une délégation du Burkina Faso par le Président de la Haute Autorité

Réception d’une délégation du Burkina Faso par le Président de la Haute Autorité

Mardi 12 septembre, le Président de la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique reçu  une délégation du Burkina Faso, composée de quatre membres de l’Autorité supérieure de contrôle de l’Etat et de lutte contre la corruption (ASCE-LC). Cette instance, créée en 2007 afin de lutter contre la corruption au sein de l’Etat du Burkina Faso, a vu ses missions s’élargir au début de l’année 2017, et est aujourd’hui en phase de restructuration. Dans ce cadre, le Contrôleur général d’Etat M. Ibriga, a souhaité échanger avec M. Jean-Louis Nadal sur l’organisation et les processus internes à la Haute Autorité.

Accompagné par un informaticien, un contrôleur, et un greffier, M. Ibriga s’est tout particulièrement intéressé à la mise en place de la télédéclaration pour l’ensemble des déclarants auprès de la Haute Autorité, et aux possibilités de contrôle offertes par cette dématérialisation des déclarations de patrimoine et d’intérêts. En effet, l’ASCE-LC reçoit et contrôle les déclarations de patrimoine des responsables publics burkinabés, mais le format actuel n’étant pas satisfaisant, la mise en œuvre d’un système de déclaration via un logiciel informatique est envisagée.

M. Jean-Louis Nadal a présenté le statut d’autorité administrative indépendante de la Haute Autorité, ainsi que le système décisionnel de son collège, qui présentent de fortes garanties d’indépendance. Il a également expliqué le processus auquel il a dû se soumettre avant sa nomination pour six ans, en particulier les auditions par les Commissions des lois de l’Assemblée nationale et du Sénat. Ce fonctionnement a rencontré un important écho auprès de M. Ibriga, nommé par le Président de l’Assemblée nationale pour un mandat de cinq ans. L’ASCE-LC n’a pas de collège semblable à celui de la Haute Autorité, mais fonctionne avec un conseil d’orientation composé de neuf membres : trois issus du secteur public (des magistrats), trois du secteur privé (comptables ou avocats), deux issus d’associations de la société civile ayant pour objet la lutte contre la corruption et la bonne gouvernance ainsi qu’un journaliste d’investigation.

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